Des tarifs douaniers américains de 35 % entrent en vigueur demain

Le 10 juillet, le président américain annonçait une surtaxe de 35% sur les exportations canadiennes dès le 1er août. À la veille de cette échéance, le Canada ne semble pas ébranlé par ce coup de pression et conserve sa stratégie initiale.
Lundi, le premier ministre du Canada, Mark Carney, a même réitéré que « Nous ne signerons qu’un accord qui soit bon pour le Canada » rapporte Radio-Canada.
La députée de Pontiac-Kitigan Zibi, Sophie Chatel, précise que cette date butoir ne semble exister qu’uniquement dans l’esprit de Donald Trump :

Il y a 3 jours, la présidente de l’Union européenne (UE), Ursula von der Leyen, a signé un accord commercial désavantageux prévoyant des tarifs de 15 % sur toutes les importations européennes aux États-Unis. Bruxelles s’engage également à faire 750 milliards $ d’achats d’énergie et 600 milliards $ d’investissements supplémentaires aux États-Unis.
La députée libérale affirme que L’UE est à la recherche de stabilité :

Le Japon, les Philippines et la Corée du Sud ont tous signé des accords semblables afin d’éviter ces 35 %. Le Royaume-Uni s’en est le mieux sorti avec des tarifs de 10 %.
Autrefois entouré d’alliés, le Canada fait désormais cavalier seul dans cette négociation, même s’il demeure l’un des pays les moins imposés à l’échelle mondiale.