Les restaurants et les cabanes à sucre prévoient des temps durs liés aux mesures d’endiguement de la COVID-19
Les
restaurateurs de la région qui doivent ralentir leurs opérations en raison des
nouvelles mesures pour endiguer la propagation du coronavirus ressentiront les
contrecoups liés à ces fermetures.
Le premier
ministre du Québec a ordonné dimanche la suspension des activités dans plusieurs lieux de rassemblements comme les
bars, les centres d’amusement, les stations de ski et les cabanes à sucre,
notamment.
En ce qui concerne la restauration, ces derniers peuvent demeurer ouverts, mais ils doivent limiter leur capacité à 50%.
Ces nouvelles mesures forceront une réorganisation au niveau du personnel et même des mises à pied temporaires. Gérante au Maniwaki Pizza, Claire Lyrette explique les différents impacts pour son établissement.
Les
propriétaires de cabanes à sucre ne sont pas épargnés par les interdictions
gouvernementales.
Celles-ci
pourraient faire fondre les recettes. On écoute Paul Caron, copropriétaire de
la cabane à sucre J.B Caron à Gracefield, qui ne veut pas être trop négatif,
mais qui veut faire preuve de réalisme.
L’effet de ces fermetures se fera ressentir chez les différents
fournisseurs des restaurateurs et des cabanes à sucre. Les propriétaires de
cabanes à sucre espèrent maintenant que Dame nature leur permettra une bonne
production de sirop d’érable.
Sur le coup de 14h, le premier ministre François Legault a indiqué que 50 cas de personnes infectées à la COVID-19 ont été confirmés au Québec, soit 15 cas de plus qu’hier. Près de 3000 cas sont présentement sous enquêtes dans la province.