Lac-Barrière s’entend avec Québec et permettra à l’industrie forestière d’avoir accès à son territoire
Après une trentaine d’années de pourparlers, le gouvernement du Québec est parvenu à conclure une entente avec Lac-Barrière en matière de coupes forestières.
Cette entente de 10 ans permettra à Lac-Barrière de jouer un rôle plus important par rapport à la gestion de ses ressources renouvelables et permettra à l’industrie forestière d’avoir accès à de nouveaux volumes de bois. Durant les 5 premières années de l’entente, la communauté recevra une contribution annuelle de 1,5 million $. Ces sommes seront versées dans un fonds géré par une société dont l’objectif sera de soutenir et de promouvoir le développement social et économique de Lac-Barrière. À terme, cette subvention pourra être renouvelée selon les conditions de l’entente. De passage dans nos studios, le ministre responsable des Affaires autochtones, Ian Lafrenière, a accepté de commenter cette entente :
Un comité formé d’Autochtones et d’allochtones sera chargé de la mise en application de cette entente. Un Plan d’aménagement intégré des ressources devra également être élaboré. Le chef de Lac-Barrière, Tony Wawati, s’est dit satisfait d’être parvenu à un accord avec Québec dans ce dossier. Il mentionne que les membres de la communauté en tireront des bénéfices non négligeables.
La préfète de la Vallée-de-la-Gatineau, Chantal Lamarche, se réjouit aussi de cette entente qui sera également bénéfique à l’industrie forestière :
En 2017, le gouvernement du Québec et Lac-Barrière était passé bien près d’en arriver à une entente, mais n’avait finalement pas été en mesure de la ratifier.