La mairesse de Gracefield questionnée pour l’embauche d’une firme d’experts
La rivière Gatineau fait des siennes depuis quelques semaines, alors que différents embâcles de frasil se sont créés dans le secteur de Gracefield. Encore à l’heure actuelle, l’administration municipale surveille activement le niveau d’eau de la rivière.
Lors du premier débordement, la mairesse de Gracefield, Joanne Poulin, avait mandaté la firme Hydro Météo pour que celle-ci partage son expertise avec la ville concernant l’embâcle qui s’est créé. Un contrat leur a été accordé pour que la firme vienne évaluer l’ampleur du barrage de glace et qu’elle accompagne Gracefield dans la surveillance de la rivière Gatineau. Un contrat qui s’est élevé à 2750 $.
À la séance ordinaire de janvier, le conseiller Claude Gauthier a indiqué qu’un citoyen lui a demandé s’il avait vraiment été nécessaire pour la ville d’embaucher ce type de firme, vu le degré de danger qui n’était pas si élevé. Voici la réponse de la mairesse :
La mairesse Poulin ne comprend pas pourquoi il y a des questions concernant cette étude, étant donné que d’autres études plus coûteuses ont été réalisées pour des dossiers de moins grande envergure :
La ville de Gracefield a ensuite octroyé un nouveau mandat à la firme Hydro Météo, spécifiquement pour une évaluation aérienne de la rivière Gatineau et du deuxième embâcle, celui situé à la hauteur de Point-Comfort, qui a causé l’inondation de plusieurs chemins de ce secteur. Ce deuxième mandat a coûté 1900 $ à la ville. Mentionnons toutefois que selon les informations obtenues, le mandat initial d’Hydro Météo comprend l’accompagnement de la ville de Gracefield dans la surveillance de la rivière Gatineau et les questions futures que le conseil pourrait avoir au sujet des embâcles de frasil.