Fermeture de l’usine Domtar de Maniwaki : un vide dans le tissu économique local

La conjoncture difficile du secteur forestier est marquée entre autres par des fermetures d’entreprises. C’est le tour de la scierie Domtar de Maniwaki de fermer ses portes pour une deuxième fois, dès aujourd’hui, et ce, jusqu’à nouvel ordre.
Daniel Cloutier, directeur québécois du syndicat UNIFOR, est outré par la situation actuelle qui est très inquiétante, selon lui. Sans compter l’insécurité que subissent les travailleurs de l’usine de Maniwaki :
Pour monsieur Cloutier, les deux paliers gouvernementaux tournent en rond et ne sont aucunement proactifs dans le dossier du bois d’œuvre, comparativement à d’autres secteurs :
Selon Daniel Cloutier, le gouvernement Legault s’est bouché les oreilles et n’a pas voulu entendre l’urgence de la situation pour la scierie de Maniwaki, mais aussi pour les autres usines des régions éloignées :
Dans une communication écrite à CHGA, le directeur principal, affaires publiques de l’Est du Canada de Domtar, Guillaume Julien, indique qu’ils ont dû prendre cette décision en raison de conditions de marché particulièrement difficiles, notamment la hausse des tarifs américains sur le bois d’œuvre, qui atteindront 45 % le 14 octobre, ainsi que le coût élevé des opérations forestières dans la région de l’Outaouais.