Virus du Nil occidental : doit-on s’en inquiéter dans la région ?

Selon un article du journal Le Droit paru le 18 août dernier, le virus du Nil occidental (VNO) a été décelé dans des moustiques d’Ottawa. Il s’agit du premier cas confirmé du virus sur le territoire d’Ottawa cette année.
Le VNO se transmet à l’humain principalement par la piqûre d’un moustique porteur du virus. Les moustiques deviennent généralement porteurs du virus en piquant un oiseau ou d’autres espèces animales, comme les chevaux infectés.
Selon les explications de la médecin spécialiste en santé publique au Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais, Christelle Kom Mogto, la majorité des personnes sont asymptomatiques, mais le risque reste tout de même présent :

Les personnes âgées et celles atteintes de maladies chroniques sont les plus à risque de présenter des symptômes graves.
Aucune surveillance de l’infection du virus du Nil occidental n’est effectuée au Québec. De ce fait, on ne peut savoir si les cas sont en augmentation ou pas. La docteure Mogto précise tout de même que les chevaux et les oiseaux morts infectés sont surveillés. En Outaouais, des cas d’oiseaux morts positifs ont été détectés, mais pas de cas humains :

La docteure confirme que la prolifération du VNO risque d’augmenter dans les années à venir à cause notamment du changement climatique et de la hausse des températures. Il n’existe aucun vaccin contre le VNO, mais il est possible de prendre des dispositions en commençant par éviter les moustiques :

Pour plus d’informations sur le VNO, vous pouvez consulter le site web du gouvernement provincial.