Valorisation de viande non comestible : trois bouchers obtiennent l’approbation du MAPAQ
Les trois bouchers accrédités pour débiter la viande sauvage ont récemment obtenu les autorisations nécessaires pour disposer des restes non comestibles au complexe environnemental sud de la MRC Vallée-de-la-Gatineau.
Cette permission leur a été accordée dans le cadre d’un projet pilote qui s’échelonnera sur une période de trois ans. Ce projet est rendu possible grâce à une permission du ministère de l’Environnement, notamment.
Dans le passé, les bouchers pouvaient donner les résidus de viande non comestible produite par la chasse, à des trappeurs ou à des maîtres de chiens de traîneaux. Cette pratique n’est toutefois plus tolérée par le ministère de l’Agriculture des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).
Les bouchers avaient donc le fardeau de disposer, à leurs frais, des résidus non comestibles issus de la chasse à Mont Laurier, St-Jérôme ou Lachute où ils étaient enfouis. Le processus demandait aux bouchers temps et argent. Comme l’explique Sylvain Marchand propriétaire de la Boucherie Ô Max de Gracefield et l’un des bouchers visés par le projet pilote :
Les membres du comité environnement ont donc décidé de demander la signature d’une entente entre la MRC et les bouchers pour fixer les modalités et assurer le fonctionnement et assurer un encadrement, puisque certains résidus ne peuvent pas être acheminés au centre de traitement de Kazabazua tel que le décrit Carolane Saumur-Belley, directrice du service de l’Hygiène du milieu et de l’environnement à la MRC Vallée-de-la Gatineau :
Une autorisation du MAPAQ était également requise pour la réalisation du projet. Cette étape étant réalisée, le projet, qui doit durer trois ans, ira de l’avant.