Vaccination : une publication de William Amos pousse à la réflexion
Faisant l’objet de débat au sein de la communauté scientifique, la décision de l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ) de ne pas fournir une deuxième dose du vaccin contre la COVID-19, dans l’optique d’accélérer le processus de vaccination, ne fait pas l’unanimité.
Par ailleurs, cette initiative va à l’encontre des recommandations du Comité consultatif national de l’immunisation, qui indique que le second vaccin contre la COVID-19 doit être administré jusqu’à six semaines après la première dose.
Conscient qu’il s’agit d’un champ de compétence provincial, William Amos, député de Pontiac et Secrétaire parlementaire du ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, croit que l’administration des vaccins devrait se faire en respectant les conclusions des essais cliniques, qui ont mené à leurs approbations. On l’écoute :
En contact depuis le début de la pandémie avec plusieurs experts du domaine scientifique en raison de son rôle de Secrétaire parlementaire, M. Amos croit qu’il est important d’informer les Val-Gatinois sur cet enjeu :
La campagne de vaccination dans la province maintenant débutée, le gouvernement du Québec se retrouve en tête de liste avec 86 % de doses administrées.
D’ailleurs, Carol McConnery, médecin-conseil en maladie infectieuse à la direction de la Santé publique de l’Outaouais, confirmait au CHGA FM que le vaccin est à 93 % efficace, près de deux semaines après sa première injection.