Une politique pour contrer les risques de corruption et de collusion verra le jour à la CSHBO
Une
nouvelle politique et un plan pour contrer les risques de corruption et de
collusion sont actuellement en élaboration par la Commission scolaire des
Hauts-Bois de l’Outaouais, qui deviendra plus tard cette année un centre de
services scolaire.
Louis-Philippe
Larivière, secrétaire général à la Commission scolaire des
Hauts-Bois-de-l’Outaouais explique que la démarche fait suite à la directive
émise par le Conseil du trésor du Québec qui demande aux organismes publics de se
doter d’une telle politique. Cela fait suite aux recommandations de la Commission
d’enquête sur l’octroi et la gestion de contrats publics dans l’industrie de la
construction, la Commission Charbonneau.
La
nouvelle politique permettra notamment de regarder comment les processus
d’appels d’offres sont lancés et comment les contrats sont octroyés. Elle
définit également les situations qui pourraient s’avérer être problématiques au
sein de l’organisation. Voici des exemples avec Louis-Philippe Larivière.
Pour
éviter des cas de collusion, voici les mesures qui seront prises par la CSHBO.
M. Larivière
fait savoir que la politique sera adoptée d’ici la fin de leur année
financière, soit d’ici le mois de juin.
Les
nouveaux membres du conseil d’administration du Centre de services scolaire des
Hauts-Bois de l’Outaouais se verront présenter le plan de gestion de risque en
matière de corruption et de collusion lors d’une de leurs premières rencontres.
Rappelons que les nouveaux conseils d’administration des centres de services doivent être formés d’ici le 15 juin. Ils seront formés de 15 membres soient cinq membres des comités de parents, cinq membres du personnel scolaire et cinq représentants de la communauté.