Une méthode efficace pour identifier les risques de prééclampsie chez les femmes enceintes
Une étude de l’Université Laval et du Centre de recherche du CHU de Québec a permis de découvrir une nouvelle méthode de prédiction du risque de prééclampsie qui permet de dépister 77 % des cas de prééclampsie sévère. De plus, cette nouvelle approche permet de réduire de moitié les accouchements avant la 34e semaine de grossesse.
Le médecin-clinicien enseignant titulaire à la Faculté de médecine qui a dirigé l’équipe de recherche internationale, Emmanuel Bujold, explique ce qu’est la prééclampsie :
La solution est l’aspirine. La prise quotidienne d’aspirine à partir de la 11e ou 12e semaine de grossesse chez les femmes à risque prévient jusqu’à 90 % des cas de prééclampsie.
Une nouvelle méthode de dépistage, provenant de l’Angleterre, est aussi implantée. L’ancienne méthode de dépistage permettait de dépister 59 % des cas de prééclampsie. La nouvelle méthode permet de dépister 77 % des cas. Les deux nouvelles méthodes combinées donnent d’excellents résultats, comme le mentionne le docteur Emmanuel Bujold :
Cette approche assure une grossesse plus sécuritaire pour la mère et l’enfant.