Actualité locale Par Aline Essombe |

Une entente possible pour l’aide médicale à mourir

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Québec et Ottawa peuvent s’entendre avant l’automne sur l’aide médicale à mourir, croit Sophie Chatel, députée fédérale du Pontiac.

La province souhaite que les patients atteints de la maladie dégénérative Alzheimer puissent demander une autorisation anticipée d’aide médicale à mourir, non pas en mars 2027, mais dès cet automne :

Sophie Chatel spécifie qu’une maladie dégénérative n’est pas un problème de santé mentale, mais bel et bien un problème de santé physique. Les discussions peuvent donc avoir une issue favorable pour Québec. C’est qu’en même temps, des débats sont en cours afin de discuter de la possibilité d’élargir l’aide médicale à mourir aux personnes atteintes de problèmes de santé mentale.

Madame Chatel a expliqué que si le Canada repousse de trois ans sa décision de légiférer sur le sujet, c’est que de nombreuses étapes doivent d’abord être franchies, afin de baliser la pratique dans tous les hôpitaux du pays :

À Maniwaki, La Maison Albatros de la Vallée-de-la-Gatineau est la seule à offrir un accompagnement pour les patients en fin de vie. Le président de l’organisme, Ward O’Connor, explique que les hôpitaux restent les seuls à pouvoir pratiquer l’aide médicale à mourir :

Pour l’heure, ni le Canada ni le Québec ne sont prêts à modifier le code criminel pour l’aide médicale à mourir en cas de problème de santé mentale.

C’est encore plus le cas en Outaouais, qui souffre d’une pénurie de main-d’œuvre, et d’un manque de médecins, selon la députée Sophie Chatel, qui s’est impliquée dans le dossier de l’aide médicale à mourir depuis le lancement des débats en Chambre, en 2021.

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