Une année 2023 difficile pour de nombreux producteurs agricoles
Température en dents de scie, hausse des taux d’intérêt, augmentation du coût des intrants, l’année 2023 n’aura pas été des plus faciles pour les producteurs agricoles qui ont eu à composer avec de nombreux défis. C’est le constat que dresse la Fédération de l’UPA Outaouais-Laurentides.
Les températures printanières ont été pénibles pour les producteurs de sirop d’érable qui sont parvenus à embouteiller environ la moitié moins de sirop qu’à l’habitude. Dans le cas de certains producteurs de pommes et de vignes, c’est le gel hâtif qui a posé problème.
La production de foin a également été affectée par le temps très sec en début d’été et par les pluies abondantes durant la seconde portion de la période estivale. Cette situation a affecté directement plusieurs producteurs dont certains devront se départir de certaines bêtes puisqu’ils n’ont pas été en mesure de stocker suffisamment de foin en prévision de l’hiver.
La production maraîchère a également été rendue difficile en raison des pluies abondantes qui étaient propices à la formation de champignon.
Audrey-Claude Lemaire, vice-présidente de la Fédération de l’UPA Outaouais-Laurentides, parle des nombreux défis auxquels les producteurs agricoles doivent faire face :
Cette dernière aurait souhaité que le Programme Agri-relance, destiné à aider les producteurs à reprendre leurs activités après une catastrophe naturelle, n’ait pas été déclenché au Québec, comme ce fut le cas ailleurs au pays.