Actualité locale Par Kim Lacaille |

Un revenu de 37 822 $ est nécessaire dans la Vallée-de-la-Gatineau pour ne pas sombrer dans la pauvreté

Argent et pauvreté
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L’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) a publié une étude mercredi dernier sur le seuil de revenu à partir duquel un Québécois peut subvenir à ses besoins de base, mais encore plus, puisse aussi avoir un niveau de vie digne.

CHGA FM s’est entretenu avec la chercheuse responsable de l’étude, Ève-Lyne Couturier et elle nous dit qu’en 2023, cela prend beaucoup plus d’argent pour sortir de la pauvreté :

L’étude présente les chiffres pour quelques régions du Québec, mais la Vallée-de-la-Gatineau ne s’y retrouve pas. La chercheuse compare la Vallée-de-la-Gatineau à la région de Sept-Îles qui elle, en fait partie. Ève-Lyne Couturier parle de ce qu’est un salaire viable pour la région :

Vivre sans pauvreté ce n’est pas seulement couvrir ses besoins de base. Dans l’étude, l’IRIS ajoute aussi à l’alimentation, le logement et le transport, les soins de santé non remboursés et même une sortie mensuelle au restaurant et autre activité de plaisir, parce que c’est aussi ça la vie.

Bien sûr, la hausse du prix des produits de base affecte grandement les personnes à plus faibles revenus. Des Québécois qui font partie des 20 % des plus démunis, les 3 principales dépenses se situent au niveau de l’alimentation, du logement et du transport. Cela représente 60 % de leurs dépenses totales. En comparatif, cela représente 40 % pour les 20 % des Québécois les plus riches.

La chercheuse termine en disant que les baisses d’impôts annoncées dans le dernier budget serviront les Québécois ayant les plus hauts revenus seulement.

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