Un projet résidentiel approuvé par Québec sans le consentement de la municipalité d’Aumond
Malgré les inquiétudes des résidents du secteur, le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) procédera au tirage au sort de 16 terrains situés au lac Marois dans la municipalité d’Aumond.
Se trouvant à proximité d’un ravage de chevreuil, ce projet immobilier soulève plusieurs questions quant à ces impacts écologiques.
Alphée Moreau, maire d’Aumond, assure ne pas être contre le développement économique dans sa municipalité. Ce dernier juge que Québec a tout simplement manqué de transparence dans ce dossier. On l’écoute :
Vincent Mantha détient une propriété secondaire près du lac Marois. Conscient de la réalité environnementale du territoire, M. Marois estime que le nombre de lotissements proposés par le ministère est beaucoup trop élevé. Voici ses explications :
Le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles accepte maintenant les inscriptions pour permettre l’obtention de ces terrains jusqu’au 24 octobre.
Initialement, le projet prévoyait le développement d’une trentaine de lots sur les terres gouvernementales.
Entrevue avec Vincent Mantha, résident du lac Marois
Ayant sa résidence secondaire au lac Marois, M. Mantha dénonce le processus qui a mené à l'approbation d'un développement résidentiel comportant 16 terrains.
Entrevue avec Alphée Moreau, maire d'Aumond
Le projet de développement résidentiel qui a été approuvé au lac Marois à Aumond soulève plusieurs questionnements au sein des résidents du secteur et des élus municipaux, comme en fait part le maire de la municipalité, Alphée Moreau.