Un été difficile pour les producteurs agricoles de la région
Le climat sec des dernières semaines a donné du fil à retordre aux éleveurs et agriculteurs du Québec et ceux de l’Outaouais n’ont pas fait exception.
La première moitié de la saison a été plus que difficile pour ceux qui travaillent la terre principalement en raison de la rareté de l’eau. La fumée produite par les incendies a également privée les champs d’une exposition convenable au soleil. Le président de la Fédération de l’UPA Outaouais-Laurentides, Stéphane Alary, explique que c’est la combinaison du manque d’eau, du manque de chaleur et du manque de soleil qui a été dévastateur pour les récoltes :
Le président est catégorique. Il est déjà trop tard pour ne pas subir de pertes. Il nuance toutefois en précisant qu’on est encore qu’à la moitié de la saison. Selon lui, si la température devient favorable dans les 3 prochaines semaines, les récoltes pourraient s’améliorer :
À court terme, plusieurs solutions sont à la disposition des producteurs. La meilleure est la solidarité. La situation n’est pas la même dans l’ensemble du Québec et les producteurs dans une situation plus favorable peuvent soutenir les moins chanceux. Sinon des assurances sont offertes par la Financière agricole du Québec. Elles couvrent les pertes de plus de 15%.