Un assouplissement des mesures sanitaires serait bénéfique pour les adolescents selon Jeunesse Sans Frontière Vallée-de-la-Gatineau
En décembre dernier, les intervenants de Jeunesse Sans Frontière Vallée-de-la-Gatineau interpellaient publiquement les décideurs locaux pour les sensibiliser par rapport à la détresse ressentie chez plusieurs jeunes de la région. Deux mois plus tard, la consommation d’alcool et de drogues, l’automutilation et les comportements sexuels déviants constatés par les intervenants demeurent bien présents.
Depuis, d’autres jeunes val-gatinois ont fait une tentative de suicide alors que certains se sont enlevé la vie. Sans divulguer le nombre de suicides, la directrice de l’organisme, Mélissa Vachon, mentionne que les intervenants de Jeunesse Sans Frontière Vallée-de-la-Gatineau s’attendaient à ce qu’il soit plus élevé :
Malgré les mesures sanitaires qui restreignent la capacité d’intervention de Jeunesse Sans Frontière Vallée-de-la-Gatineau, des intervenants ont été en mesure de poursuivre les visites à domicile lorsque nécessaire. Le passage en zone d’alerte orange, le 22 février, pourrait permettre à l’organisme d’offrir une plus grande gamme de service, et ce, à plus de jeunes de la région :
La directrice de la maison des jeunes de Gracefield est d’avis que la pandémie empêche les adolescents de s’épanouir pleinement et estime qu’il serait bénéfique de remettre en place les activités parascolaires dans les écoles de la province.
Si vous ou un proche vivez avec des idées suicidaires, Suicide Détour peut vous aider : 819-441-1010.