Tordeuse de bourgeons de l’épinette: la Société sylvicole de la Haute-Gatineau lance un appel à la vigilance
Le gouvernement du Québec s’apprêtait cette année à arroser une superficie forestière record dans l’est du Québec pour combattre l’épidémie liée à l’insecte de la tordeuse des bourgeons de l’épinette, qui y fait des ravages.
Au cours des dernières semaines, le gouvernement a fait volte-face et a amputé de 50 M$ le budget prévu pour l’opération, une situation qui pourrait s’avérer problématique et que dénoncent des acteurs du monde forestier.
Même si la dernière infestation dans la Vallée-de-la-Gatineau remonte à une quinzaine d’années, et que le territoire de l’Outaouais n’était pas dans les plans d’arrosage, le directeur général de la Société sylvicole de la Haute-Gatineau est d’avis que les propriétaires de terrains forestiers devraient porter une attention particulière à leur lot. On écoute Patrick Feeny.
Le député de Bonaventure et porte-parole en matière de forêt pour le Parti Québécois, Sylvain Roy déplore la décision de la Coalition avenir Québec, et craint les conséquences pour l’économie des régions qui vivent de l’industrie forestière. Il parle d’une économie de bout de chandelle.
Depuis 10 ans, la superficie de forêt touchée par cet insecte a augmenté de façon considérable passant de 320 000 à plus de 9,6 millions d’hectares. Il est possible de reconnaître une épidémie à la tordeuse de bourgeons de l’épinette par une multitude de chenilles suspendues au bout de fils de soie à la cime des arbres.
