Tiques d’hiver : dernière étape de l’étude visant à récolter des données sur les populations d’orignaux

Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs a lancé une opération de marquage des orignaux. Il s’agit de la dernière phase de l’étude sur les tiques d’hiver.
Cette année, 23 veaux ont été capturés puis munis d’un collier émetteur afin d’être retracés. André Dumont, biologiste au ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, explique que l’objectif est d’évaluer la mortalité causée par les tiques d’hiver :

Pour rappel, depuis quelques années, les tiques d’hiver, habituellement présentes plus au sud, remontent vers le nord en raison du réchauffement de la température. Le biologiste en dit davantage :

Il est inévitable que certains veaux soient éventuellement abattus par des chasseurs. André Dumont demande à ces derniers de ne pas couper le collier émetteur et de le laisser sur place. Il pourra ainsi être récupéré et réutilisé :

Cette opération est la dernière étape d’une étude débutée il y a 3 ans. Après avoir recueilli ces données, le gouvernement devra déterminer s’il lance un nouveau programme:

M. Dumont précise qu’il n’y a pas de solutions connues pour remédier aux tiques d’hiver. L’étude vise plus à comprendre l’impact sur la population d’orignaux que de trouver des pistes de solutions.