Des infirmières ont tenu un sit-in à l’hôpital de Maniwaki
Des infirmières et infirmières auxiliaires de l’hôpital de Maniwaki ont participé à un sit-in dans la nuit de lundi à mardi afin de dénoncer une surcharge de travail causée par un manque d’effectif.
Selon elles, une seule infirmière était en poste au deuxième étage durant ce quart de travail alors qu’il devrait y avoir un minimum de 2 infirmières en tout temps. De plus, la situation ne semble pas en voie de s’améliorer à l’hôpital de Maniwaki alors qu’aucune infirmière ne serait à l’horaire cette fin de semaine au deuxième étage, ce qui entraînera assurément le recours à des temps supplémentaires obligatoires. Le président du Syndicat des professionnelles en soins de santé de l’Outaouais, Patrick Guay, dénonce le mode de gestion du Centre intégré de Santé et de Services sociaux de l’Outaouais :
Le manque d’effectifs force les employés à offrir des soins dans plusieurs ailes de l’établissement, malgré la mise en place de différentes zones dans le but d’éviter une éclosion de COVID-19 à l’hôpital. Si le CISSS de l’Outaouais est d’avis que le recours au sit-in peut entraîner des conséquences pour les patients, le Syndicat est plutôt d’avis que c’est de CISSS qui met en danger la population :
Ce matin, un autre sit-in s’est tenu durant quelques minutes à l’urgence de l’hôpital de Maniwaki en raison d’un manque d’infirmières. La situation serait rapidement revenue à la normale après l’intervention de la gestionnaire en poste.