Actualité locale Par Félix-Antoine Parent |

La sécurité est défaillante dans les palais de justice selon le Syndicat des constables spéciaux

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L’événement qui s’est produit la semaine dernière au palais de justice de Maniwaki a remis de l’avant la question de la sécurité dans ces édifices provinciaux.

Selon le Syndicat des constables spéciaux du gouvernement du Québec, ce n’est pas d’hier que la sécurité dans les palais de justice est compromise.

Celui-ci avance que des considérations budgétaires seraient à l’origine de ces failles dans la sécurité alors que la province fait appel à des agents de sécurité sous-qualifiés provenant de compagnies privées. Voici les commentaires du président du syndicat, Franck Perales :

Par ailleurs, le Syndicat est entendu, aujourd’hui, à Québec devant la Cour supérieure afin de démontrer que la province a failli à son obligation d’assurer la sécurité de ses employés et du public.

Il faut savoir que ces démarches judiciaires avaient été entamées bien avant qu’un jeune homme de 18 ans soit atteint par balle, la semaine dernière, à Maniwaki. Une mise en demeure a été acheminée au ministère de la Sécurité publique en 2015 afin que ce dernier « respecte les obligations légales du ministère prévues dans la Loi sur les tribunaux judiciaires ». Cette démarche n’a pas eu l’effet escompté.

Selon le président du Syndicat des constables spéciaux du gouvernement du Québec, Frank Perales, le constable qui a fait feu sur le jeune homme de 18 ans a suivi les consignes qui lui ont été enseignées lors de ses formations :

Rappelons que le gouvernement a rehaussé ses effectifs dans les palais de justice de la province depuis l’événement de la semaine dernière. Il semble qu’un deuxième constable ait été ajouté au palais de justice de Maniwaki.

Le ministère de la Sécurité publique n’a pas souhaité commenter ce dossier en raison de l’enquête que mène présentement le Bureau des enquêtes indépendantes.

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