Retour sur le dossier de l’Enquête sur les femmes autochtones disparues ou assassinées
Au cours de la dernière année, le dossier qui a le plus grandement touché les communautés autochtones du Canada est assurément la mise sur pied d’une Enquête nationale sur les femmes et les filles disparues ou assassinées.
Les commissaires devront se pencher sur les facteurs menant au taux élevé de violence envers les femmes autochtones d’un océan à l’autre, dont le rôle des institutions gouvernementales.
Le député fédéral de la circonscription de Pontiac, William Amos, croit que son gouvernement a pris les dispositions nécessaires pour traiter ce dossier complexe :
En décembre dernier, le gouvernement du Québec a annoncé la tenue d’une commission d’enquête qui se penchera sur les relations entre les services policiers et les membres des Premières Nations, mais ne s’arrêtera pas là. Un complément important selon le chef du conseil de bande de Kitigan Zibi, Jean-Guy Whiteduck :
Rappelons également qu’en plus des relations entre autochtones et policiers, la commission « Écoute, réconciliation et progrès » va également s’intéresser aux autres services publics, comme la justice, la santé et les services sociaux, les services correctionnels, ainsi que la protection de la jeunesse. C’est à Val-d’Or que se tiendront les audiences publiques et le rapport doit être remis au plus tard le 30 novembre 2018.