Le registre des armes à feu fait des mécontents dans la région
L’Assemblée nationale du Québec s’est prononcée sur le dossier du projet de loi 64, pour la mise en place d’un registre des armes à feu. Le registre devrait entrer en vigueur en 2018, si tout se déroule comme prévu.
L’ensemble des armes à feu du Québec devra être immatriculé et inscrit dans un fichier. Toute transaction relative à l’arme immatriculée devra être signalée. Les autorités pourront saisir l’arme en cas d’infraction.
Des mesures toucheront aussi les entreprises d’armes à feu. Elles devront établir et mettre à jour un tableau pour assurer le suivi des opérations relatives aux armes à feu en leur possession.
Patrick Rochon était l’un des organisateurs de la manifestation qui a eu lieu devant les bureaux de la ministre Stéphanie Vallée, l’hiver dernier, à Maniwaki. Ce dernier commente l’adoption du registre québécois des armes à feu :
Le projet de loi prévoit aussi des sanctions pour les contrevenants, jusqu’à 5000 $ pour un particulier et les infractions peuvent atteindre 15 000 $ pour les autres cas.
Mais évidemment, ce registre ne fait pas que des heureux, surtout dans une région reconnue pour la chasse et la pêche, comme la Vallée-de-la-Gatineau.
À moins que les choses ne changent, le registre des armes à feu devrait entrer en vigueur en 2018.