Recrutement d’enseignants : les tolérances d’engagement sont monnaie courante au CSSHBO
De plus en plus de personnes « non légalement qualifiées » obtiennent des tolérances d’engagement afin d’être en mesure d’enseigner dans les écoles de la province. Selon les données compilées par Le Droit, l’Outaouais est l’une des régions dans lesquelles le taux d’enseignants détenant une tolérance d’engagement est le plus élevé. D’ailleurs, le Centre de services scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais (CSSHBO) obtient le résultat le moins reluisant à ce chapitre à travers tout le Québec avec 115 enseignants non légalement qualifiés possédant une permission spéciale pour enseigner, soit un taux de 43,56 par 1000 élèves.
Le directeur général du CSSHBO, Denis Rossignol, est bien au fait de ces chiffres et est conscient des défis de recrutement auxquels son organisation est confrontée :
Parmi les quelque 115 enseignants détenant une tolérance d’engagement au CSSHBO, près de la moitié suit un parcours de qualification, ce qui est encourageant, selon l’organisation :
Ce dernier est conscient que la forte proportion d’enseignants non légalement qualifiés dans les écoles de la région peut avoir une incidence sur la réussite des élèves. Quoi qu’il en soit, il se réjouit que l’objectif figurant dans le plan d’engagement vers la réussite 2018-2023 d’atteindre un taux de diplomation de 70 % soit en voie d’être atteint, et ce, malgré la pénurie de main-d’œuvre à laquelle son organisation est confrontée, et malgré les deux années de pandémie qui ont été difficiles pour le parcours scolaire de plusieurs élèves.
