Réal Rochon plaide coupable à des manquements en matière d’éthique et de déontologie
Le maire de Gracefield, Réal Rochon, a comparu devant la Commission municipale du Québec (CMQ), hier, qui lui reprochait d’avoir commis des manquements en matière d’éthique et de déontologie municipales.
Le maire Rochon a accepté de plaider coupable à trois manquements soit pour manque de respect envers des employés et des gestionnaires municipaux, pour s’être placé en situation de conflit d’intérêts, ainsi que d’avoir utilisé son statut de maire pour influencer des élus, des employés et des gestionnaires de sa ville afin que des dossiers soient traités de façon distincte à l’intérêt général.
Réal Rochon dit avoir accepté de plaider coupable pour éviter que la procédure engendre des frais pour Gracefield. On l’écoute :
Une suspension de ses fonctions pendant 90 jours sans salaire a été recommandée la procureure de la CMQ et les avocats du maire Rochon. Le juge Thierry Usclat, de la CMQ, devrait présenter sa décision d’ici le 8 mars.
Rappelons que Réal Rochon a annoncé son retrait de la vie politique à la fin de son mandat, par communiqué de presse, lui qui a consacré une trentaine d’années au monde municipal. Il aura été à la tête de la ville de Gracefield de 2005 à 2013 et de 2017 à 2021.