Actualité locale Par Alex Meunier |

Quelle est la place des Premières nations dans la campagne électorale?

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La campagne électorale provinciale bat son plein au Québec et plusieurs sujets sont abordés par les politiciens, que ce soit la santé, l’économie, le réseau routier ou encore l’éducation. Cependant, même dans la circonscription de Gatineau où l’on retrouve deux communautés algonquines, la question autochtone est rarement abordée. Selon le recensement canadien de 2016, c’est 55 % des membres des Premières nations qui vivent en dehors des territoires des réserves, fréquemment en milieux urbains.

Selon Tanya Siriois, directrice générale du regroupement des centres d’amitié autochtone du Québec, l’accessibilité aux services publics, que ce soit la santé ou autre, reste à être améliorée, même à Maniwaki :

Tanya Sirois partage le même avis que le chef de l’Assemblée des Premières nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard, sur les besoins de main-d’œuvre dans la province en cette époque où bon nombre d’entreprises cherchent des employés. Les communautés regorgent de jeunes gens à la recherche d’emploi qui pourraient très bien combler ces besoins :

Heureusement, selon Tanya Sirois, l’époque où l’on considérait que les Premières nations étaient une compétence fédérale seulement est maintenant révolue et les partis politiques provinciaux abordent plus fréquemment cette question. La directrice générale du Regroupement des centres d’amitié autochtone indique toutefois qu’une crise sociale a été nécessaire au Québec pour que ce changement de point de vue puisse se faire :

Selon Tanya Sirois, les centres d’amitié autochtones du Québec offrent de l’accompagnement et des ateliers sur le droit de vote. Voyons maintenant quelles seront les propositions des partis politiques sur les questions touchant particulièrement les Premières nations de la province.

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