Québec donne les coudées franches à une commission d’enquête nationale
Le gouvernement du Québec s’est engagé à participer à la commission d’enquête nationale portant sur les femmes et les filles autochtones disparues ou assassinées, organisée par le gouvernement canadien. Étant donné qu’il s’agit d’une commission d’enquête fédérale, les commissaires auraient seulement pu, en principe, s’intéresser aux organismes gérés par Ottawa.
Cette décision de Québec vient donc ouvrir les portes pour que les commissaires puissent se pencher sur ce qui s’est passé au sein de certains organismes ou institutions de la province, tout ça dans le respect des lois québécoises.
La ministre de la Justice du Québec, Stéphanie Vallée, donne des exemples concrets :
Plusieurs personnes au sein des communautés autochtones du Québec réclamaient que le provincial instaure lui aussi une commission d’enquête. La ministre Vallée indique pourquoi son gouvernement a plutôt opté pour une pleine et entière collaboration avec l’enquête mise sur pied par le fédéral :
La ministre de la Justice s’est aussi dite satisfaite des décisions qui ont été prises jusqu’à maintenant dans ce délicat dossier :
Rappelons que la commission d’enquête s’ouvrira le 1er septembre prochain et devrait se terminer en décembre 2018. Entre temps, un rapport préliminaire devrait être publié en 2017.