Actualité locale Par Natacha Desjardins |

Prolongation de six mois pour l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées

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Le Regroupement des centres d’amitié autochtones du Québec accueille de façon mitigée la décision rendue, hier, par le gouvernement du Canada à la demande de prolongation des commissaires de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.

Plus précisément, l’Enquête, qui a été marquée par plusieurs démissions dans ses rangs, s’est vu accorder une prolongation de 6 mois de son mandat au lieu de 2 ans comme les commissaires le demandaient. Elle devra donc compléter ses travaux de recherche de même que la rédaction de son rapport final au plus tard le 30 avril 2019, au lieu du 1er novembre 2018.

Du côté du Regroupement des centres d’amitié autochtones du Québec, la prolongation de 6 mois au mandat initial leur apparaît raisonnable. Les centres travaillent d’ailleurs quotidiennement auprès des femmes et des filles autochtones ainsi que de leurs familles et selon eux, il y a un besoin imminent d’actions concrètes.

Rappelons que l’Enquête nationale a pour mandat d’enquêter et de faire rapport sur les causes systémiques de toutes formes de violence à l’égard des femmes et des filles autochtones au Canada.

Depuis le début de ses travaux à l’automne 2016, l’enquête a entendu plus de 1 200 témoins dans le cadre de ses audiences tenues un peu partout au Canada.

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