Actualité locale Par Talie-Ann Roy |

Projet de loi sur l’aide médicale à mourir : plusieurs changements en jeu

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D’ici quelques jours, le gouvernement du Québec décidera s’il procède ou non à l’adoption de la nouvelle loi sur l’aide médicale à mourir (AMM). À l’occasion, Véronique Hivon, députée de Joliette, considérée comme la mère de cette loi, fait le point sur les propositions du ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, Christian Dubé.

L’un des changements majeurs vise à permettre aux personnes ayant un diagnostic de maladie incurable qui mène à l’inaptitude, par exemple l’Alzheimer, de poser une demande aux soins de fin de vie.

À la suite de leur diagnostic, ces personnes pourront maintenant formuler une demande anticipée à l’AMM avant que leur état ne se détériore davantage.

Selon Mme Hivon, il s’agit d’un pas dans la bonne direction. Elle rappelle qu’un projet comme celui-ci vient toutefois avec ses complexités :

Toujours dans un souci d’élargir l’accessibilité à l’aide médicale à mourir, le ministre Dubé avait surpris les députés en incluant les personnes atteintes d’un handicap neuromoteur. Étant donné que le dossier n’avait pas été abordé lors des dernières discussions, cette proposition a été annulée, comme l’explique Mme Hivon :

Avec la session parlementaire qui tire à sa fin, il valait mieux remettre ce débat à plus tard, selon la députée de Joliette.

Le verdict concernant cette nouvelle loi devrait être rendu d’ici le 10 juin. L’entrevue intégrale sera diffusée sur nos ondes mercredi midi à l’émission d’affaires publiques, l’Heure juste avec Félix-Antoine Parent.

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