Présence de détecteurs de monoxyde de carbone : la CSHBO tarde à dévoiler l’information
En début de semaine, plus de 40 personnes ont été victimes d’une
intoxication au monoxyde de carbone dans une école primaire de Montréal.
Suite à cet événement, CHGA FM a tenté de dresser un portait de la présence et de l’état des détecteurs de monoxyde de carbone dans les écoles et les établissements de la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais.
Jointe par téléphone jeudi après-midi, la présidente de la CSHBO, Diane Nault, qui n’a pas voulu commenter le dossier au micro de CHGA FM, a confirmé qu’il n’y a pas de détecteur de monoxyde de carbone dans toutes les écoles de la commission scolaire et que les commissaires se pencheront sur la question lors d’une réunion, lundi soir. Mme Nault s’est voulue rassurante envers les parents, mentionnant qu’ils n’avaient pas de raison de s’inquiéter pour la santé de leurs enfants.
La CSHBO fera paraître un communiqué de presse à ce sujet, lundi
tard en soirée ou mardi en avant-midi.
D’ailleurs la Commission scolaire ne compte pas commenter les données
qui seront fournies aux médias en début de semaine prochaine.
À la Commission scolaire Western Quebec, qui compte plusieurs écoles sur le territoire val-gatinois, le service des communications a confirmé que des détecteurs de monoxyde de carbone sont présents dans tous les services de garde en milieu scolaire, comme le veut la loi provinciale. Cependant, elle confirme que les commissions scolaires n’ont pas l’obligation de doter leurs écoles ces détecteurs. Cependant, il n’est pas exclu que des directions d’école aient décidé de faire installer des détecteurs de monoxyde de carbone dans les classes de leur propre chef.
Dans ce dossier, le ministre de l’Éducation
et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, annonce que des mesures
sont prises immédiatement pour renforcer la sécurité dans les établissements du
réseau de l’éducation.
Des démarches réglementaires seront
effectuées pour que l’ensemble des écoles et des commissions scolaires soient
obligées de se munir d’un détecteur de monoxyde de carbone, ce qui n’est pas le
cas présentement.