Pas de fusions dans les commissions scolaires
Le ministre de l’Éducation, François Blais, a décidé de ne pas forcer les fusions au sein des commissions scolaires du Québec. Son prédécesseur, Yves Bolduc, en avait amplement parlé l’automne dernier, il voulait faire passer le nombre de commissions scolaires au Québec de 72 à 46. L’ex-ministre Bolduc indiquait qu’il y aurait des économies, de plusieurs millions de dollars à terme, à faire en forçant les fusions.
La ministre responsable de la région de l’Outaouais, Stéphanie Vallée, détaille l’annonce faite par son collègue :
Il a également affirmé que le projet de loi sur la gouvernance scolaire, attendu cet automne, ne comprendra pas de fusion ou de redécoupage des commissions scolaires. Il se garde toutefois le pouvoir de forcer la fusion chez deux ou trois commissions scolaires au Québec.
Le ministre Blais soutient toujours que le rôle des commissions scolaires sera revu afin d’accorder plus d’autonomie aux écoles et que les élections scolaires seront également abolies comme prévu, à l’arrivée du nouveau projet de loi.
Au niveau local, des personnalités politiques ont réagi favorablement à cette annonce du gouvernement. Voici d’abord les commentaires du préfet Michel Merleau :
La présidente de la commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais, Diane Nault, était évidemment satisfaite de l’annonce du ministre Blais :