Nouvelle vague de démissions à la Commission d’enquête sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées
La directrice générale de la Commission d’enquête sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, Debbie Reid, a annoncé sa démission hier. Ce départ fait suite à celui de l’avocat québécois Alain Arsenault en décembre dernier. Ils sont maintenant 10 à avoir quitté la commission, qui tente de faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé pour un trop grand nombre de filles et de femmes issues des Premières Nations.
Debbie Reid avait obtenu le poste en octobre dernier, après le départ de Michelle Moreau. Elle est restée en poste quelques mois seulement.
Selon les informations recueillies par Radio-Canada auprès de sources au fait du dossier, il semblerait que ces départs ont eu lieu en raison de divergences professionnelles importantes. Il semblerait que l’approche à prendre dans ces dossiers soit en cause. Certaines personnes au sein de la commission voudraient aller au-delà de la cueillette de témoignages et qu’ils voudraient démontrer les problèmes systémiques qui perdurent de gouvernement en gouvernement.
Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une très mauvaise nouvelle pour les commissaires et les employés, qui sont réunis à Toronto en huis clos pour tenter de reprendre du bon pied les travaux entamés par la Commission d’enquête.