Meurtre de Bret James Jerome : Tristan Stevens Gagnon connaît sa sentence

Tristan Stevens Gagnon, impliqué dans le meurtre du jeune
Bret James Jerome en 2016, a reçu sa sentence cette semaine, au Palais de
justice de Maniwaki. Le jeune homme avait plaidé coupable en septembre dernier,
alors qu’il faisait face à des accusations de négligence criminelle causant la
mort.
Le membre de la communauté de Kitigan Zibi n’aura pas à se
rendre dans un centre carcéral, puisque le tribunal considère que la détention
préventive dont il a fait l’objet équivalait à la peine à purger. Stevens Gagnon
devra toutefois effectuer 200 heures de travaux communautaires, respecter une
période de probation de trois ans et ne pas posséder d’arme pour les 10
prochaines années.
Cette sentence met donc un terme aux procédures judiciaires
entourant le meurtre de Bret James Jerome, survenu en juin 2016. Rappelons que
ce soir-là, Tristan Stevens Gagnon s’est rendu à une soirée sur la rue Cartier
où il a rapidement été mis à la porte en raison de son comportement instable.
Peu après avoir quitté les lieux, il a croisé son frère, Jay Axel Stevens, avec
qui il a planifié de retourner à la fête en compagnie de leur ami, Amik
McConini Mitchell, dans le but de régler leurs comptes. À leur retour, une
dispute a éclaté, les trois jeunes hommes ont été mis à la porte. Ils ont
toutefois pris la décision de revenir à la fête avec une arme de chasse. La
dispute s’est poursuivie et s’est soldée par la mort de Bret James Jerome.
Dans ce dossier, Jay Axel Stevens a plaidé coupable à une
accusation d’homicide involontaire. Il a été incarcéré pour une période de six
ans. Amik McConini Mitchel, qui a fait feu sur le jeune Bret James Jerome, a
été reconnu coupable de meurtre non prémédité. Il a reçu une peine de prison à
vie.
Dans un autre dossier, mais toujours au Palais de justice de
Maniwaki, mentionnons que la journée de demain sera marquée par le retour en
cour de Karen Ardis, qui a déclaré être coupable d’avoir volé une somme de 120 000 $
au défunt Syndicat des travailleurs de la Santé et des Services sociaux de la
Vallée-de-la-Gatineau. Les faits qui lui sont reprochés sont survenus entre
avril 2008 et octobre 2012. Une période de cinq heures sera monopolisée par les
avocats de la Couronne et de la défense pour les plaidoyers sur sentence.