Malgré une décision du TAT, la FIQ organise sa journée sans temps supplémentaire obligatoire
La juge Hélène Bédard, du Tribunal administratif du travail
(TAT), a ordonné vendredi dernier à la fédération interprofessionnelle de la
santé du Québec (FIQ) d’informer ses membres qu’ils « doivent accepter,
sans condition, toutes demandes de temps supplémentaire obligatoire (TSO) lors
de situations urgentes et exceptionnelles, comme en temps normal, sous réserve
de leurs obligations déontologiques ».
Malgré l’annonce du tribunal, le point de vue de la FIQ n’a
pas changé. Par voie de communiqué, Nancy Bédard souligne le fait que la juge a
reconnu que le TSO doit être utilisé lors des « situations urgentes et
exceptionnelles » et que cette décision ne remet pas en cause la journée
sans temps supplémentaire obligatoire d’aujourd’hui. La voici qui commente :
La présidente de la FIQ réitère le message qu’elle porte
depuis plusieurs semaines, c’est-à-dire que les gestionnaires du réseau de la
santé doivent utiliser le temps supplémentaire obligatoire avec parcimonie. La
meilleure preuve, selon elle, c’est que les horaires ont été planifiés en ce
sens pour la journée d’aujourd’hui :
En entrevue, Nancy Bédard a aussi parlé des dangers liés à l’utilisation du temps supplémentaire obligatoire, tant sur les professionnelles du réseau de la santé que sur les efforts de recrutement des Centres intégrés de santé à travers la province. Elle en a parlé plus longuement dans l’Intégrale avec Alex Meunier.