L'UPA dénonce la proposition « irréfléchie et farfelue » de l'Institut économique de Montréal
70 000 logements pourraient être construits en dézonant des terres agricoles, selon l’Institut économique de Montréal. Cette déclaration a fortement déplu à l’Union des Producteurs Agricoles (UPA) de l’Outaouais-Laurentides.
Cette dernière souhaite rappeler le faible pourcentage de terres agricoles sur le territoire québécois qui ne représente que 4% de celui-ci. Contrairement à l’Ontario où ce chiffre s’élève à 10%.
Le président de l’UPA de l’Outaouais, Stéphane Alary, affirme qu’il est possible de construire davantage de logements sans nuire au secteur agricole :
Le président précise qu’il y aura un besoin croissant de terres arables dans l’avenir et qu’il serait nuisible de se départir de ces dernières :
Les Val-Gatinois sont également concernés même si cette affaire se déroule à Montréal, puisque cela concerne le contenu du jardin de tous les Québécois. C’est ce que soutient Stéphane Alary.