L’ouvrage Les Bois-Brûlés de l’Outaouais se mérite le prix du Canada
Le livre Les Bois-Brûlés de l’Outaouais coécrit par Michel Bouchard, Guillaume Marcotte et Sébastien Malette s’est vu décerner le Prix du Canada en sciences humaines et sociales.
Cette étude ethnohistorique documente l’histoire des Métis de la région depuis le tournant du 19e siècle jusqu’à aujourd’hui et a permis d’établir des liens historiques, culturels et de parenté avec les communautés métisses de l’Est ontarien.
L’ouvrage a été sélectionné puisqu’il apporte une contribution exceptionnelle à la recherche, est rédigé de façon intéressante et enrichit la vie sociale, culturelle et intellectuelle du Canada. Sébastien Malette, l’un des coauteurs, commente :
Certaines communautés Métis ailleurs au Canada acceptent très mal le fait que l’ouvrage est reçu ce prix puisqu’ils ne reconnaissent pas la présence de ce peuple dans l’Est du pays. D’ailleurs, les membres du Cercle consultatif autochtone de la Fédération des sciences humaines ont démissionné en bloc suite à l’annonce du lauréat, eux qui y voient une tentative des blancs de s’approprier le titre de Métis, mais surtout les droits qui l’accompagnent. Sébastien Malette explique cette controverse :
Le livre Les Bois-Brûlés de l’Outaouais sera utilisé par la Communauté Métis Autochtones de Maniwaki dans la cause Royal Séguin. Une victoire dans ce dossier pourrait forcer le gouvernement du Québec à reconnaître la présence de Métis ailleurs que dans l’ouest du Canada.
Le procès de Royal Séguin, visé par une requête introductive d’instance en dépossession des lieux, doit débuter le 2 novembre 2020 à Mont-Laurier.