Actualité locale Par Alex Meunier |

Longue attente en Outaouais pour des résultats d’analyses

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Comme on l’apprenait dans le quotidien Le Droit cette semaine, les délais seraient plus longs en Outaouais qu’ailleurs au Québec, pour l’analyse de résultats de test PAP. Le temps d’attente peut aller jusqu’à plus de 5 mois et demi dans la région.

Lors de son passage en Outaouais, le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, affirmait toutefois que ces délais étaient les mêmes partout en province. Cependant, le quotidien d’Ottawa a relevé que les résultats, pour le même type de tests, étaient connus en 7 jours dans la région de Lanaudière et d’environ 2 semaines en Mauricie.

Devant ces informations, le coordonnateur d’Action Santé Outaouais, Jean-Charles Pichereau, s’est enflammé. Selon lui, le ministre Barrette ne connaît pas la situation particulière du réseau de la Santé en Outaouais :

Les délais d’attente sont les même partout en région, étant donné que c’est le Centre intégré de Santé et Services sociaux de l’Outaouais qui s’occupe d’analyser les données. Donc les remises de résultats pour les tests gynécologiques se feraient au même rythme dans les secteurs urbains et ruraux de l’Outaouais. Jean-Charles Pichereau commente la situation :

Selon le coordonnateur d’Action Santé Outaouais, ces délais d’attente sont la preuve que le CISSSO manque de spécialistes pour traiter rapidement ces demandes d’analyses et qu’un plan de placement des médecins se fait toujours attendre :

Dans un communiqué officiel parvenu en fin de journée, le CISSSO indique que : «Dès lundi prochain, un technologue supplémentaire commencera à travailler au laboratoire 5 jours par semaine. L’ajout de cet employé augmentera de façon significative la production quotidienne de lectures. Également, d’autres moyens seront mis en place dans le but de rattraper le retard. Le CISSS de l’Outaouais a entrepris des démarches afin d’augmenter le recours au secteur privé de façon temporaire. L’établissement effectuera aussi un rappel auprès des médecins pour que ceux-ci effectuent les tests de Pap selon les guides de bonnes pratiques.»

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