Loi C-5 : les chefs autochtones demeurent prudents à l’égard de Mark Carney

En juillet, le premier ministre Mark Carney a rencontré des centaines de chefs des Premières Nations du Canada à deux reprises pour entendre leurs inquiétudes concernant la Loi C-5 visant à bâtir le Canada.
Plusieurs d’entre eux ont quitté la table de discussion avant la fin de l’événement en reprochant un manque d’écoute de la part du gouvernement fédéral.
La nouvelle loi sur les grands projets vise à accélérer l’approbation des projets fédéraux d’intérêt national, tout en renforçant la souveraineté et l’unité de l’économie canadienne.
Mark Carney a promis aux chefs qu’il doublerait le montant du Programme de garantie de prêts pour les Autochtones, qui passe donc à 10 milliards de dollars. La députée de Pontiac-Kitigan Zibi, Sophie Chatel, précise pourquoi il est important pour Ottawa de consulter les Premières Nations :

Après l’allocution du premier ministre, les médias ont été expulsés de la rencontre. La cheffe nationale de l’Assemblée des Premières Nations (APN), Cindy Woodhouse Nepinak, a pourtant fait valoir son désir de s’exprimer devant la presse.
La députée libérale explique qu’il s’agit d’un processus normal dans le cadre de négociations entre deux parties :

Ottawa affirme que ces sommets seront organisés tant qu’ils seront nécessaires.