Actualité locale Par Simon Dominé |

L’interdiction du cellulaire à l’école doit aider les élèves à mieux socialiser

Un élève tient dans sa main un téléphone cellulaire alors qu'un cahier est ouvert devant lui.
(Photo Envato)
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La rentrée scolaire 2025 a été marquée par l’entrée en vigueur de l’interdiction du cellulaire à l’école. De la première minute à la dernière minute des cours, les élèves ne sont plus autorisés à utiliser leur cellulaire, que ce soit en classe ou sur le terrain de l’école.

La professeure Andréanne Gagné est spécialiste de l’effet des écrans sur le développement et l’apprentissage à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval. Elle mentionne que c’est à la suite des travaux d’une commission parlementaire transpartisane que cette interdiction a été mise en place.

Le bannissement du cellulaire a pour objectif d’essayer de diminuer les répercussions négatives que peuvent avoir les écrans sur le développement, l’apprentissage et sur la socialisation de l’enfant. Comme l’évoque la professeure Gagné, les écrans peuvent se substituer à d’autres activités qui soutiennent mieux la socialisation de l’élève :

Les notifications qui interrompent une activité intellectuelle ou une interaction avec une autre personne sont ce qu’on appelle de la technoférence. C’est ce qui avait poussé le gouvernement à interdire le cellulaire dans les salles de classe il y a un an et demi.

Mais le phénomène de la substitution était toujours une préoccupation. La professeure Gagné explique de quoi il s’agit :

Une des craintes actuellement est de voir comment agiront les élèves plus vulnérables, qui ont des difficultés de socialisation et dont le téléphone était un refuge :

La professeure Gagné rappelle que le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) avait aussi émis un avis selon lequel le cellulaire peut être un vecteur de criminalité.

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