L’imposition d’un couvre-feu accueillie positivement dans la Vallée-de-la-Gatineau
Mercredi, le premier ministre du Québec a annoncé la mise en place de nouvelles mesures afin de freiner la propagation de la COVID-19. En plus de prolonger la fermeture des commerces jugés non essentiels, le gouvernement imposera un couvre-feu qui sera en vigueur du 9 janvier au 8 février entre 20h et 5h.
Cette mesure semble être vue d’un bon œil dans la Vallée-de-la-Gatineau qui a été à un certain moment le territoire comptant le plus de cas de COVID-19 actifs par habitant. La préfète, Chantal Lamarche, voit dans cette mesure le signe que trop de personnes n’ont pas respecté les consignes de la santé publique dans les derniers mois. Elle espère que cette fois-ci les policiers appliquent avec plus de rigueur les mesures mises en place par Québec :
Cependant, cette dernière reconnaît que le prolongement des mesures sanitaires et du confinement entraînera aussi des conséquences financières pour les propriétaires de commerces et les entrepreneurs, mais également chez leurs employés, et ce, spécialement en raison du couvre-feu :
La préfète de la Vallée-de-la-Gatineau, Chantal Lamarche, et la présidente de la chambre de commerce de Maniwaki et Vallée-de-la-Gatineau, Agathe St-Amour, sont d’avis que ces mesures doivent porter leurs fruits sans quoi l’économie de la région sera mise à mal dans les prochains mois. Voici les commentaires d’Agathe St-Amour :
La Vallée-de-la-Gatineau recense un total de 318 cas de COVID-19 dont 55 sont toujours jugés comme étant actifs.
