L'Heure juste - Édition du 31 mars 2021
Ghislain Rozon, ancien directeur de la base de la SOPFEU de Maniwaki, s’est prononcé à l’encontre de la restructuration votée par les membres du conseil d’administration de la société. Selon lui, la manière de faire en vigueur depuis les années 90 a fait ses preuves et ne représente pas un frein à la bonne gestion des feux de forêt ni à la bonne gestion de l’administration de la SOPFEU :
Une mobilisation organisée par le Comité urgence SOPFEU est prévue sur le territoire, le 1er avril. Ainsi, les organisateurs invitent la population à démontrer son insatisfaction à l’égard de la réorganisation administrative en cours. Agathe St-Amour, présidente de la Chambre de commerce de Maniwaki et Vallée-de-la-Gatineau et membre du Comité urgence SOPFEU, parle de l’événement :
Pour sa part, la SOPFEU tente de se faire rassurante envers les élus et les citoyens de la région, elle qui est catégorique à l’effet que la restructuration en cours sera positive pour la région, contrairement au message qui est véhiculé par les élus et plusieurs acteurs de la Vallée-de-la-Gatineau. Stéphane Caron, porte-parole pour l’organisation, défend la décision entérinée par le conseil d’administration de la SOPFEU :
Le directeur du syndicat Unifor, Renaud Gagné, mentionne que les employés de la SOPFEU craignent les effets à plus longtemps qu’aura cette restructuration sur les effectifs en place à la base de Maniwaki. Il est d’avis que la Société de protection des forêts contre le feu devrait porter une oreille attentive par rapport aux préoccupations soulevées par le ministre régional de l’Outaouais, Mathieu Lacombe :