Les trappeurs inquiets pour l’avenir de l’activité du piégeage
Il y a 2 ans, Canada Goose a renoncé à l’utilisation de la fourrure animale pour la conception de ses manteaux. Cette décision a fortement impacté l’activité des trappeurs qui se sentent désormais en danger.
Cette situation combinée à la pandémie de COVID-19 a causé la fermeture de la majorité des commerces de fourrures. Pour cette raison, les trappeurs peinent à rentabiliser leur activité.
Le président de l’Association des trappeurs indépendants de l’Outaouais, Denis Vaillant, explique que le piégeage permet la régulation des prédateurs qui s’attaquent aux animaux de compagnie :
Selon le président, une augmentation des populations animales pourrait même coûter cher aux producteurs agricoles et aux municipalités :
Denis Vaillant dénonce également la futilité de cette décision. Selon lui, la fourrure synthétique adoptée par Canada Goose est davantage dommageable pour l’environnement :
Les associations régionales ont prévu de se réunir en septembre pour discuter de différents enjeux. L’impact des feux de forêt sur les lignes de piégeage notamment.