Actualité locale Par Simon Deschamps |

Les risques d’une transmission communautaire de la COVID-19 inquiètent le Conseil tribal de la nation algonquine anishinabeg

Conseil de la nation algonquine
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Les sept communautés qui composent le Conseil tribal de la nation algonquine anishinabeg sont actuellement épargnées par la COVID-19, mais les inquiétudes continuent de gagner les autorités.

La Grande Cheffe, Verna Polson salue la mise en place de points de contrôle routier à l’entrée des communautés autochtones.

Toutefois, elle avoue que certaines communautés, comme celle de Lac Barrière, ont de la difficulté à faire respecter les règles de distanciation sociale alors que certaines d’entre elles n’ont pas leur propre service de patrouille.

De plus, Mme Polson s’inquiète de voir ses communautés devenir des nids d’infection si jamais un cas se déclarait puisque certaines familles vivent avec plusieurs individus sous un même toit ce qui fait craindre le pire. Des conférences téléphoniques ont eu lieu avec les autorités gouvernementales pour trouver une solution. Elle demande aux gouvernements provincial et fédéral d’intervenir et de faire parvenir des roulottes pour réduire le nombre de personnes dans les logements. Voici les propos de Verna Polson.



Concernant la présence de tests de dépistages de la COVID-19, Mme Polson aimerait que toutes les communautés qu’elle représente puissent tester leurs membres à même la communauté pour prendre toutes les précautions nécessaires et agir rapidement en cas d’éclosion de la maladie pour éviter une transmission communautaire. À ce jour, cette pratique est possible dans les communautés de Lac Barrière ici dans la région et de Kitcisakik en Abitibi.

Mme Polson rappelle que plusieurs membres des communautés souffrent de diabète, ce qui les rend vulnérables aux complications s’ils contractent la COVID-19.

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