Les membres des communautés autochtones semblent apprécier les services adaptés à leurs besoins offerts à l’hôpital de Maniwaki
Depuis maintenant plus d’un an, les membres des communautés de Lac-Barrière et de Kitigan Zibi ont accès à des services adaptés à leurs besoins à l’hôpital de Maniwaki.
Ils peuvent désormais compter sur une équipe de professionnels en soin de santé formée, entre autres, d’un médecin, d’intervenants et d’infirmières, dont 5 d’entre eux proviennent de communautés autochtones. Un accompagnement est aussi réalisé afin d’assurer la qualité des services qui leur sont offerts.
Selon l’une des responsables de ce service, Colette Nadeau, directrice de la protection de la jeunesse au Centre intégré de Santé et de Services sociaux, les commentaires formulés par les membres des premières nations concernant l’offre de service de l’hôpital de Maniwaki, sont positifs. Voici ses propos :
De plus, des formations sont maintenant offertes aux intervenants du réseau de la santé à Maniwaki dans le but de les sensibiliser à la réalité autochtone, et ce, afin d’offrir des services exempts de racisme, dans la mesure du possible. Cependant, Mme Nadeau est consciente que les services adaptés aux autochtones sont plutôt offerts en journée :
C’est d’ailleurs l’un des aspects qu’a tenu à mentionner Teri-Anne Côté, Coordinatrice de la table d’accessibilité pour les autochtones en milieu urbain au Centre d’amitié autochtone de Maniwaki. Cette dernière indique que le fait que les patients autochtones n’aient pas accès à une ressource qui parle leur langue à toutes heures du jour et de la nuit est considéré comme une forme de racisme. On l’écoute :
La directrice de la protection de la jeunesse, Colette Nadeau, est d’avis qu’il pourrait y avoir un meilleur arrimage entre les services offerts par les centres de services dans les communautés de Kitigan Zibi et de Lac-Barrière, le centre d’amitié autochtone et l’hôpital de Maniwaki afin d’assurer une offre complète et complémentaire.