Les étudiants en travail social de l’UQO se mobilisent pour obtenir la rémunération de leurs stages
Des étudiantes et étudiants en travail social ont fait grève hier à l’Université du Québec en Outaouais (UQO) afin de demander la rémunération de leurs stages.
Pancartes en main, les étudiants grévistes ont bloqué les entrées des salles de cours et ont manifesté devant l’université. Ils ont exprimé leur épuisement et leur ras-le-bol.
Étudiante originaire de Maniwaki en deuxième année au baccalauréat en travail social, Jessica Noël, a participé à la mobilisation et espère davantage de reconnaissance :
Deux trimestres sont en effet consacrés aux stages. Trois jours par semaine, soit 25 heures, sont passés en milieu de travail lors du premier trimestre, puis quatre jours au second.
Alors en plus des cours et des stages, certains étudiants doivent travailler :
Les futurs travailleurs sociaux revendiquent pour que le gouvernement, et non les organismes, rémunère les stages.
Ce mouvement s’inscrit dans le cadre d’une mobilisation nationale portée par le collectif «Un salaire pour tous les stagiaires». Dans d’autres formations, telles qu’infirmière ou psychoéducatrice, les stages ne sont pas non plus rémunérés. Les étudiants mobilisés rappellent que les stages dans des professions qui comptent davantage d’homme, comme le génie civil, sont rémunérés autour de 23 dollars de l’heure.
