Les éducatrices syndiquées en CPE se dotent d’un mandat de grève générale illimitée
Les éducatrices syndiquées des centres de la petite enfance (CPE), affiliées à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) ont voté à 92,1 % en faveur d’un mandat de grève générale illimitée. En Outaouais, ce taux atteint 91 %. Dans la Vallée-de-la-Gatineau, cette grève générale illimitée pourrait toucher le CPE la Bottine de Maniwaki, et le CPE Vallée sourire de Gracefield et de Kazabazua.
Les responsables des négociations espèrent encore être en mesure de s’entendre avec le gouvernement et de ne pas avoir à mettre en application de mandat de grève. La partie patronale et la partie syndicale tiendront une rencontre de la dernière chance mercredi. Sans des avancements significatifs, les syndicats affiliés à la CSN, dont le Syndicat des CPE de l’Outaouais, n’hésiteront pas à déclencher une grève générale illimitée dès le mercredi 1er décembre. Najoua Zitouni, vice-présidente aux négociations et griefs pour le Syndicat des CPE de l’Outaouais rappelle l’enjeu au cœur des négociations :
En effet, le gouvernement du Québec propose d’augmenter de façon importante le salaire des éducatrices, mais pas celui des autres employés dont le personnel de soutien et administratif.
La présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, n’écarte pas la possibilité de recourir à une loi spéciale pour imposer les conditions de travail aux éducatrices en centres de la petite enfance.
Malgré la journée de négociations de mardi, les parents touchés dont les enfants fréquentent un établissement visé par la grève sont invités à se trouver un plan B afin de ne pas être pris au dépourvu advenant le déclenchement d’une grève générale illimitée.
