Les délais d’interventions pour le service de désincarcération mettent la vie des citoyens de la région en danger selon Luigi Coretti
Au début du
mois de mai, l’Association de sauvetage de l’Outaouais, qui offrait, entre
autres, le service de pinces de désincarcération dans la région, a mis fin a
ses activités. Suite à cette décision, les maires de la Vallée-de-la-Gatineau
ont mandaté les municipalités de Kazabazua et de Grand-Remous afin qu’elles
offrent le service de désincarcération aux municipalités qui étaient auparavant
couvertes par de l’ASO.
Mardi
dernier, un homme de la région a perdu la vie après avoir effectué une sortie
de route à Déléage.
Les premiers répondants à être arrivés sur place ont demandé aux pompiers de Grand-Remous d’intervenir avec les pinces de désincarcération afin de sortir l’homme de son véhicule. Quelques minutes plus tard, les services d’urgence ont annulé la demande d’intervention des membres de la brigade de Grand-Remous puisque leur présence n’était plus nécessaire. Cependant, Luigi Coretti, membre d’ANORW, un service de premier répondant privé qui opère dans la région, déplore le fait que ce sont les pompiers de Grand-Remous qui ont la responsabilité d’offrir le service de désincarcération dans le secteur de Maniwaki en raison des délais d’intervention. Voici les propos de Luigi Coretti :
Ce dernier est d’avis que la ville de Maniwaki, qui a hérité de l’ensemble des équipements de l’Association de sauvetage de l’Outaouais, et les municipalités avoisinantes devraient former certains de leurs pompiers afin qu’ils puissent offrir le service de désincarcération, à défaut de signer des ententes avec ANORW , qui se dit prêt à répondre aux besoins en cette matière. Comme elle l’a mentionné sur nos ondes dans les dernières semaines, la mairesse de Maniwaki rappelle que des discussions auront lieu prochainement afin de déterminer ce que la ville compte faire de ces équipements de sauvetage. Francine Fortin explique :
D’ici à ce que la ville de Maniwaki statue sur la marche à suivre dans ce dossier, Luigi Coretti indique qu’ ANORW est prêt à offrir ses services afin d’assurer la sécurité des résidents du secteur en cas de besoin, et ce, malgré les différends qui peuvent exister entre la ville de Maniwaki et son entreprise :
D’ailleurs,
certains maires de la région admettent qu’il existe des lacunes au niveau du
service de pince de désincarcération depuis la dissolution de l’Association de
sauvetage de l’Outaouais. Ceux-ci se rencontreront à la fin du mois de juin,
afin de se pencher sur le dossier, comme l’indique le président du comité de
sécurité incendie à la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau et maire de Blue Sea,
Laurent Fortin :