Les commissions scolaires pas abolies de sitôt, prédit la présidente de la CSHBO
La présidente de la Commission scolaire des Hauts-Bois de l’Outaouais, Diane Nault, fait valoir que les commissions scolaires du Québec pourraient survivre plus longtemps que prévu.
En effet, selon le projet de loi 40 déposé par le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge en octobre dernier, la fin des commissions scolaires est prévue pour le 29 février 2020, comprenant une période de transition jusqu’en juillet.
Mme Nault, qui dénonçait le manque d’écoute et
de considération du gouvernement du Québec dans le dossier, salue le changement
d’attitude du gouvernement.
Les travaux à l’Assemblée nationale sont ajournés jusqu’au 4 février . C’est à la reprise des travaux que les Commissions parlementaires reprendront pour étudier les projets de loi.
Dans son projet de loi 40, le gouvernement prévoit transformer les commissions scolaires en centres de services. Les conseils des commissaires élus seraient remplacés par des conseils d’administration dont les membres seraient non rémunérés. Parents et membres de la communauté formeraient ces nouveaux conseils d’administration.
Avec un
langage imagé, Mme Nault s’est dite ouverte à un changement à la gouvernance
scolaire, mais pas à la transformation en profondeur telle que proposée par le
ministre Roberge.
Rappelons
qu’avec la fin des commissions scolaires comme le prévoit le projet de loi 40,
la présidente de la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais
s’inquiète pour les services offerts en région rurale et la vitalité des écoles
de villages.
Elle indique que depuis 1998, aucune école dans la Vallée-de-la-Gatineau n’a fermé ses portes, même que d’autres ont été créés dans la région.