Actualité locale Par Alex Meunier |

Les Algonquins et les autres Premières nations s’opposent au registre québécois des armes à feu

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2 min

Il n’y a pas que les chasseurs de la région qui s’opposent au
registre des armes à feu du Québec. Voilà maintenant que l’Assemblée des
Premières nations du Québec et du Labrador (APNQL) a envoyé une résolution
officielle au gouvernement québécois pour dénoncer « l’absence de toute
considération des réalités vécues par les détenteurs d’armes à feu chez les
Premières nations », peut-on lire dans le communiqué publié par l’APNQL.

Selon les chefs des Premières nations, qui étaient réunis
pour prendre part à une élection régionale, le gouvernement du Québec doit
tenir compte des spécificités propres aux Premières nations, incluant toute loi
ou projet de loi qui ignore leurs droits ancestraux et issus de traités.

Le directeur général du conseil tribal de la nation Algonquine-Anishinabeg,
Norm Odjick, a confirmé que les chefs des communautés algonquines étaient
présents à cette rencontre et ont voté pour la résolution s’opposant à la mise
en œuvre du registre des armes à feu sur les territoires des Premières nations.

Cités dans le communiqué de presse, la cheffe de Lac-Simon,
Adrienne Jérôme, croit que « la sécurité des membres de sa communauté ne dépend
pas de ce système » et elle indique aussi que « c. Ce n’est
certainement pas en ajoutant de la lourdeur administrative que la qualité de
vie et de la sécurité de nos populations s’améliorera ». De son côté, le
chef Steeve Mathias de Long Point craint que « L’application de cette loi
risque de provoquer des conflits et des confrontations indésirables » au
sein des communautés.

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