Les acériculteurs du Québec demandent 200 000 hectares de forêt publique au gouvernement
Les acériculteurs de la province réclament 200 000 hectares de forêt publique, d’ici les 20 prochaines années, au gouvernement du Québec, afin de développer des projets acéricoles.
Lors d’une assemblée générale au Centre des congrès de Lévis, qui s’est tenue la semaine dernière, les producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) ont exprimé leur mécontentement face à la quantité de forêts qui leur ont été octroyées.
Dans un communiqué de presse, le gouvernement a expliqué que près de 68 000 hectares de forêt publique ont déjà été attribués à l’acériculture. Dans ces chiffres, plus de 43 000 hectares font l’objet d’un permis d’intervention pour la culture et l’exploitation d’une érablière à des fins acéricoles, et près de 25 000 hectares sont identifiés en potentiel acéricole à prioriser (PAP), ce qui inclut les attestations de réservation.
Des superficies insuffisantes, selon le directeur des communications corporatives des Producteurs et productrices acéricoles du Québec, Joël Vaudeville, qui pourrait à long terme empêcher la création de nouveaux projets acéricoles :
L’Organisation affirme qu’une partie des 68 000 hectares attribuée par le gouvernement sont déjà en production, et que les 200 000 hectares demandés d’ici 2080 permettraient une meilleure planification des activités acéricoles :
Les producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) espèrent obtenir une rencontre avant Noël avec la ministre des Ressources naturelles et des forêts, Maïté Blanchette Vézina, afin d’aborder le dossier.