L’électricité appelée à propulser les régions du Québec vers une économie verte
En raison de leur dépendance aux énergies fossiles, les régions rurales pourraient subir de façon plus importante les effets de la tarification sur le carbone, actuellement à 40 $ la tonne de gaz à effet de serre (GES), qui pourrait atteindre 170 $ la tonne en 2030. En effet, qu’il s’agisse de la dépendance à l’automobile en raison de l’absence de transports en commun, du transport de bois et de marchandise ou encore de l’utilisation de machinerie agricole, les combustibles fossiles sont nécessaires.
Une transition énergétique est donc nécessaire pour aider aux changements climatiques, mais aussi pour éviter de subir les contrecoups de la tarification sur le carbone. Pour se faire, Hydro-Québec prévoit l’ajout de 5 bornes de recharges électriques dans la Vallée-de-la-Gatineau prochainement et envisage d’en installer une dizaine d’autres en 2022. Cependant, le faible nombre de bornes de recharge dans la région n’est pas réellement un frein à l’achat d’une voiture électrique, selon Jonathan Côté, porte-parole en matière d’électrification des transports chez Hydro-Québec :
Au Québec et ailleurs dans le monde, la recherche et le développement en matière d’électrification des machineries agricoles et des véhicules lourds utilisés pour le transport de bois et de marchandises vont bon train. Ces véhicules alimentés à l’électricité seront commercialisés au courant des prochaines années :
Environ 125 000 véhicules électriques sillonnent les routes de la province, un chiffre qui augmente de façon quasi exponentielle. Hydro-Québec a déployé 3 300 bornes de recharge électrique à travers la province, ce qui s’ajoute aux bornes produites par d’autres fabricants, comme Tesla.